Journal d'un autre sauvetage, Quand une entreprise renaît de ses cendres
EAN13
9791023606911
Éditeur
Publishroom
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Journal d'un autre sauvetage

Quand une entreprise renaît de ses cendres

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Quelle stratégie adopter au (re)démarrage d'une nouvelle société ?

Vingt ans déjà…
Le 5 septembre 1997, la société Corys renaissait de ses cendres. Mise en
redressement judiciaire en juillet de la même année, elle avait eu un mois
pour trouver un repreneur sous peine d’être liquidée pour défaut de
trésorerie.
En six semaines, une nouvelle équipe de direction, animée par l’auteur, avait
créé une nouvelle entreprise : Corys Tess qui reprenait les actifs de Corys,
conservait une centaine de personnes sur 145…

Journal d’un autre sauvetage, réalisé sous forme d’entretien, raconte non
seulement l’épopée du sauvetage de l’été 97 mais aussi la construction d’une
nouvelle entreprise basée sur l’homme. Un « autre » sauvetage par opposition
au Journal d’un sauvetage de Jean Peyrelevade. Ici, il ne s’agit pas de
déverser des millions mais d’une transformation radicale de la culture
managériale, seule condition de réussite. Vingt ans après, Corys non seulement
existe mais a bien grandi.

Nouveau management, transformations internes, préservation de la confiance des
clients : un entretien instructif.

EXTRAIT

Pourquoi avoir quitté ton entreprise ?

C’est vrai qu’il faut se pencher sur mes motivations. Qu’est-ce qui provoque
une envie de partir chez un individu d’une quarantaine d’années,
confortablement installé dans un grand groupe, le genre de groupe où il faut
tuer père et mère pour partir. Nous sommes en 96 et je suis dans ce grand
groupe depuis 83. Cela fait treize ans. J’ai devant moi facilement vingt à
vingt-cinq ans de carrière toute tracée, sans aucun risque. Il s’agit d’un
groupe très installé, très stable, où il n’y a pas de risque de précarité.
Pendant ces treize années, j’ai pu évoluer dans des conditions remarquables,
des conditions de carrière très intéressantes. En 96, j’occupe une position de
chef de service : j’ai une quarantaine de personnes sous ma responsabilité, ce
qui est bien pour quelqu’un de mon âge, dans ce groupe en tout cas. Tous les
paramètres extérieurs sont là pour que je ne quitte pas cette entreprise. Je
suis content dans mon choix de vie, dans ma profession de gestionnaire.
Et pourtant… Le désir de changement tient plutôt à une volonté de poursuivre
une expérience dans un contexte nouveau. Je menais déjà depuis deux-trois ans
une espèce d’expérimentation sociale de management au sein de cette grande
entreprise et mon service apparaissait un peu comme une exception. Mais le
terrain d’expression était quelque peu étouffé. Il fallait que je trouve un
espace plus réceptif, un cadre plus propice.

À PROPOS DES AUTEURS

Georges Van Billoen a plus de 35 ans d'expérience dans l'industrie de
l'énergie. Il a mené des projets pour améliorer l'efficacité
organisationnelle, mettre en œuvre des changements organisationnels et a
piloté le sauvetage et la transformation d’une entreprise vers une reprise
rentable. Il a construit un savoir-faire dans l'intégration des organisation
post fusion, la planification stratégique, le leadership et le développement
des talents.

Dominique Mégard, présidente fondatrice de Cap'Com, réseau des professionnels
de la communication publique et territoriale, anime depuis plus de 30 ans une
réflexion permanente sur la communication publique. Elle a exercé en PHR et
pour de nombreux périodiques spécialisés et été directrice de la communication
dans une collectivité.
Elle est, entre autres, l’auteur d’un ouvrage réédité en 2017, chez Dunod « La
communication publique et territoriale ».
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