- EAN13
- 9782817711485
- ISBN
- 978-2-8177-1148-5
- Éditeur
- Sud-Ouest
- Date de publication
- 10/05/2024
- Collection
- Référence (1)
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 24 x 16,7 x 1,8 cm
- Poids
- 374 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le journal d'Oradour-sur-Glane
du 10 juin 1944 à aujourd'hui - Témoignages d'une tragédie
Jean-Paul Vigneaud
Sud-Ouest
Référence
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Il existe une multitude de livres sur Oradour et d’autres vont certainement sortir à l’occasion du 80e anniversaire. Nous proposons ici un projet inédit, qui ne présentera pas seulement le drame en lui-même, mais racontera ce que devenu Oradour après. Ce sera un livre largement illustré d'images d'archives. La commune d’Oradour est en Nouvelle Aquitaine et le drame d’Oradour colle à l’histoire du tribunal militaire de Bordeaux. Et aujourd’hui, c’est la Direction Régionale des Activités Culturelles de Nouvelle Aquitaine (DRAC)) qui gère le village martyr et imagine son avenir.
• Le 10 juin 1944. Les faits. Un résumé et des photos.
•
L’après : faut-il détruire les ruines et reconstruire sur place ?… Création de l’association nationale des familles de martyrs.
•
1953 : le procès de Bordeaux et ses conséquences. Photos, textes archives Sud-Ouest.
•
Le scandale pour les habitants d’Oradour : au nom de la reconciliation nationale, l’État Français prononce l’amnistie pour tous les condamnés alsaciens (« Malgré Nous »).
•
Les conséquences de cette amnistie :
- Plus aucun représentant de l’État
toléré lors des cérémonies officielles. Donc, aucun président de la République en visite de 1953 à 1982.
- Refus d’utiliser le Mémorial construit pourtant à grands frais au milieu du village martyr. Cela restera une coquille vide. Les ossements n’y seront jamais été transférés. Le vrai mémorial demeure au centre du cimetière communal.
- Des querelles Alsace-Limousin difficiles à effacer.
•
Le combat des derniers rescapés pour que l’histoire d’Oradour ne soit pas oubliée et comprendre : pourquoi Oradour ? Une question toujours sans réponse.
•
1982 : François Mitterrand est le premier président à (re) poser les pieds à Oradour. Il y est accueilli froidement. Il était député en 1953, membre du gouvernement de l’époque et avait voté pour l’amnistie.
• Mai 1983. L’enquête pour retrouver les membres de la division SS conduit au premier (et seul)
procès d’un officier : le lieutenant Barth. En présence des rescapés, dont Robert Hebras. Il est condamné à perpétuité mais libéré avant sa mort.
• 1999 : Ouverture du centre de la mémoire par Jacques Chirac. Plus qu’un musée, un lieu de rencontres et de recueillement fréquenté par 300 000 personnes par an.
• 2010- Andréas Brendel, procureur de Dormund, recherche les criminels du 10 juin 44. Un travail sur plusieurs années qui le conduit à Oradour (pour y rencontrer les rescapés) et à Strasbourg (pour feuilleter les archives des Malgré Nous).
• Septembre 2013 : François Hollande et Joakim Gauck le président allemand, main dans la main, au coeur du village martyr. Une image forte qui fait le tour du monde.
• 2013 : Mario de Paolis, procureur du tribunal de Rome, président des magistrats militaires italiens est à Bordeaux. Il assiste à une rencontre très émouvante entre Robert Hébras et Mario Marsili, le dernier rescapé d’Oradour et le dernier rescapé de Sant’Anna di Sant’Anna di Stazzema l’Oradour Italien (560 morts le 12 août 44).
• Aujourd’hui. Le village martyr est en très mauvais état. Faut-il raser les maisons ? Faut-il les consolider ? Une souscription est lancée pour trouver des fonds. Une étude est engagée par la Drac nouvelle Aquitaine pour trouver les meilleures solutions.
• Décès du dernier survivant. Agathe Hébras, sa petite-fille, devienne « la gardienne de l’histoire ». Le centre de la mémoire se transforme pour mieux accueillir les 300 000 visiteurs par an.
•
« Il faut sauver Oradour » : une souscription est lancée par la Fondation du Patrimoine de Limoges pour collecter des fonds pour consolider les ruines. L’association des familles sollicite l’État et Emmanuel Macron (deux visites). Un plan de sauvegarde est engagé sous le contrôle de la DRAC Nouvelle Aquitaine.
La commune d’Oradour est en Nouvelle Aquitaine et le drame d’Oradour colle à l’histoire du tribunal militaire de Bordeaux. Et aujourd’hui, c’est la Direction Régionale des Activités Culturelles de Nouvelle Aquitaine (DRAC)) qui gère le village martyr et imagine son avenir.
• Le 10 juin 1944. Les faits. Un résumé et des photos.
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L’après : faut-il détruire les ruines et reconstruire sur place ?… Création de l’association nationale des familles de martyrs.
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1953 : le procès de Bordeaux et ses conséquences. Photos, textes archives Sud-Ouest.
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Le scandale pour les habitants d’Oradour : au nom de la reconciliation nationale, l’État Français prononce l’amnistie pour tous les condamnés alsaciens (« Malgré Nous »).
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Les conséquences de cette amnistie :
- Plus aucun représentant de l’État
toléré lors des cérémonies officielles. Donc, aucun président de la République en visite de 1953 à 1982.
- Refus d’utiliser le Mémorial construit pourtant à grands frais au milieu du village martyr. Cela restera une coquille vide. Les ossements n’y seront jamais été transférés. Le vrai mémorial demeure au centre du cimetière communal.
- Des querelles Alsace-Limousin difficiles à effacer.
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Le combat des derniers rescapés pour que l’histoire d’Oradour ne soit pas oubliée et comprendre : pourquoi Oradour ? Une question toujours sans réponse.
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1982 : François Mitterrand est le premier président à (re) poser les pieds à Oradour. Il y est accueilli froidement. Il était député en 1953, membre du gouvernement de l’époque et avait voté pour l’amnistie.
• Mai 1983. L’enquête pour retrouver les membres de la division SS conduit au premier (et seul)
procès d’un officier : le lieutenant Barth. En présence des rescapés, dont Robert Hebras. Il est condamné à perpétuité mais libéré avant sa mort.
• 1999 : Ouverture du centre de la mémoire par Jacques Chirac. Plus qu’un musée, un lieu de rencontres et de recueillement fréquenté par 300 000 personnes par an.
• 2010- Andréas Brendel, procureur de Dormund, recherche les criminels du 10 juin 44. Un travail sur plusieurs années qui le conduit à Oradour (pour y rencontrer les rescapés) et à Strasbourg (pour feuilleter les archives des Malgré Nous).
• Septembre 2013 : François Hollande et Joakim Gauck le président allemand, main dans la main, au coeur du village martyr. Une image forte qui fait le tour du monde.
• 2013 : Mario de Paolis, procureur du tribunal de Rome, président des magistrats militaires italiens est à Bordeaux. Il assiste à une rencontre très émouvante entre Robert Hébras et Mario Marsili, le dernier rescapé d’Oradour et le dernier rescapé de Sant’Anna di Sant’Anna di Stazzema l’Oradour Italien (560 morts le 12 août 44).
• Aujourd’hui. Le village martyr est en très mauvais état. Faut-il raser les maisons ? Faut-il les consolider ? Une souscription est lancée pour trouver des fonds. Une étude est engagée par la Drac nouvelle Aquitaine pour trouver les meilleures solutions.
• Décès du dernier survivant. Agathe Hébras, sa petite-fille, devienne « la gardienne de l’histoire ». Le centre de la mémoire se transforme pour mieux accueillir les 300 000 visiteurs par an.
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« Il faut sauver Oradour » : une souscription est lancée par la Fondation du Patrimoine de Limoges pour collecter des fonds pour consolider les ruines. L’association des familles sollicite l’État et Emmanuel Macron (deux visites). Un plan de sauvegarde est engagé sous le contrôle de la DRAC Nouvelle Aquitaine.
La commune d’Oradour est en Nouvelle Aquitaine et le drame d’Oradour colle à l’histoire du tribunal militaire de Bordeaux. Et aujourd’hui, c’est la Direction Régionale des Activités Culturelles de Nouvelle Aquitaine (DRAC)) qui gère le village martyr et imagine son avenir.
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