Correspondance /Stéphane Mallarmé, 8, 1896, Correspondance (Tome 8-1896), 1896
EAN13
9782070278794
ISBN
978-2-07-027879-4
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Blanche
Séries
Correspondance /Stéphane Mallarmé (8)
Nombre de pages
384
Dimensions
22,5 x 14 x 2,2 cm
Poids
410 g
Langue
français
Code dewey
841.8
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8, 1896 - Correspondance (Tome 8-1896)

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Ce huitième tome de la Correspondance de Mallarmé couvre la seule année 1896 ; on y suit jour par jour une vie vouée totalement aux Lettres. La mort de Verlaine inspire à Mallarmé un de ses plus beaux sonnets. Contre son gré, mais avec une parfaite
justice, il est sacré à son tour «Prince des Poètes». Il préside, avec énergie et sagacité, le Comité pour le Monument Verlaine. Avec Renoir, Degas et Monet, il aide Julie Manet à organiser la grande rétrospective Berthe Morisot ; sa préface au catalogue est un de ses plus beaux écrits en prose. S'il commémore dignement les morts, il encourage les vivants, en les recevant rue de Rome ou à Valvins, et en leur adressant, avec une virtuosité éblouissante, et avec une fidélité méthodique, des lettres de remerciements pour des livres envoyés. Il multiplie les vers de circonstance, et donne à La Revue blanche un article capital, «Le Mystère, dans les Lettres» : par une vigoureuse contre-attaque, il s'y défend contre le reproche d'obscurité. Si la préparation de ses Poésies est troublée par un désaccord avec Deman, il rassemble et remanie ses écrits en prose pour la savante synthèse des Divagations. Tout un aspect plus intime de Mallarmé ressort de ses lettres à Julie Manet et à Paule et Jeannie Gobillard, ainsi que de ses échanges quotidiens avec sa fille Geneviève, lorsqu'il séjourne solitaire à Valvins, soit pour y diriger des travaux de peinture et de menuiserie (en y participant lui-même), soit pour y guetter la chute de la dernière feuille d'automne. Sa solitude est alors mitigée par l'hospitalité de ses voisins Natanson ;
Misia, virtuose du piano, affirmera plus tard : «Jamais je n'eus si merveilleux auditeur ; il savait écouter comme personne.»
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