Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Les Presses de la Cité

Conseillé par
15 août 2012

coup-de-coeur, suspens

Voici un vrai roman à suspens du début à la fin, un vrai "tuniraspastecoucher" (enfin si, j'y suis allée quand même, mais juste une nuit - j'ai donc dévoré ce gros roman en 2 jours).

L'auteur a l'art de couper son récit au bon moment, pour nous faire râler et surtout ne pas le lâcher. Les actions s'enchaînent car l'histoire se déroule sur seulement 2 jours.

Retournements de situations, éclairages sur les actions passées, personnages jouant un double jeu, personnage principale (Libellule) quasi-absente de la narration au présent, l'écrivain a su manier les bonnes ficelles au bon moment.

Je me suis régalée ! Merci Monsieur Bussi, je ne connaissais pas votre plume (même si votre précédent et premier roman a remporté tous les prix...)

L'image que je retiendrai :

Celle de la libellule, bien sûr : surnom donné au bébé et passion du détective privé.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/16/24236623.html

Conseillé par
15 août 2012

Rome, thriller

Voici, encore une fois, un thriller passionnant et qui préserve le suspens jusqu'au bout. Car chacun des protagoniste avance à son rythme, se croisant parfois, chacun avançant de fausses-pistes en découvertes cruciales.

Car oui, dans ce roman, les personnages sont attachants car très humains. Marcus à la recherche de son passé, Sandra à la recherche de son mari.

Sans oublier les "Penitenciers" cette sorte de brigade secrète du Vatican, qui devait être dissoute mais dont quelques membres ont préservé la mission : recueillir les confessions de meurtriers.

D'où le sous-titre qui m'a longtemps posé question : Les crimes commencent par des aveux. Les aveux qu'écoutent les confesseurs et que retranscrivent les Pénitenciers. Dans le but de découvrir le Mal, de la traquer et de le renvoyer dans l'ombre.

Un peu métaphysique aussi, ce roman.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'église Sainte-Marie de la Minerve seule église gothique de Rome, lieu de la première rencontre entre Sandra et Marcus et noeud de l'intrigue.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/14/24509071.html

roman

Stock

31,00
Conseillé par
15 août 2012

enfant, enfermement

Voici un huis-clos intéressant. Raconté par Jack, petit garçon de huit ans pour qui la vie se réduit à une pièce, ses copains Dora l'exploratrice et "petit dressing" son lit. Pour occuper son fils dans cette pièce, sa mère transforme tout en jeu : les coquilles d'oeufs forment un serpent sous le lit, les boîtes de conserve vide deviennent un château fort, le sol sous le tapis une piste de course.

Pourtant, sa mère n'a qu'une obsession : sortir. Jack ne le comprends pas, qui n'imagine pas un univers plus grand que sa chambre. Mais sa mère est déterminée.

Attention, spoiler :

La seconde partie du roman se déroule donc "'dehors", où tout est nouveau pour Jack. Et là, j'ai trouvé que le roman devenait lassant. La société américaine est décrite dans ses travers. Ainsi, l'oncle qui veut emmener Jack au musée mais qui auparavent fait un détour par le centre commerciale avec sa fille capricieuse. Résultat : pas de visite au musée.

La mère de Jack, si liée à son fils, devient distante avec lui, ne prenant plus le temps de lui expliquer tout ces changements.

Le personnage du petit garçon en devient presque "dillué", perdu au milieu des adultes. Il perd de sa singularité et donc de son intérêt, finalement.

Ce roman ne sera donc pas un coup de coeur pour moi, plutôt un roman intéressant sur la captivité, comme l'a été "Twist".

L'image que je retiendrai :

Celle de Jack demandant le tapis dans lequel il s'est enfui, et que sa mère veut jeter, ne le supportant plus.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/12/24509006.html

Conseillé par
15 août 2012

femme

J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire de ce roman : les alternances de sujets (la mère de Mia, les ados, les pensionnaires, Lola), tous se mélangeant sans que vraiment un personnage sorte du lot.

Et puis, au fur et à mesure de l'avancée dans le roman, les personnages prennent corps, se différencient ; les moments de la journée de Mia sont plus nets également. Bref, j'y ai vu plus clair.

Puis, dès la seconde partie, Mia met elle-même tout en ordre dans sa vie et ses pensées et les actions ne sont plus présentées "en vrac" mais dans une succession voulue par elle. Il émerge de ces pages plus de réflexions philosophiques et sociologiques sur les relations hommes-femmes, les relations des femmes entre elles, également.

Car si le titre promet "un été sans les hommes", ils ne sont jamais totalement absents du récit.

Un roman sympathique dans sa seconde partie.

L'image que je retiendrai :

Celle de l'atelier d'écriture où les sept adolescentes s'échangent les rôles et se dévoilent ainsi.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/10/24475027.html

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15 août 2012

Israël

Que voici un récit et une prose torturés... Le Prix Médicis m'avait attiré, mais je n'ai pas trouvé mon bonheur dans ce long roman.

Le récit commence dans un hopital pendant la Guerre des 6 jours - et si on ne connait pas l'histoire d'Israël, on est déjà perdu. 3 enfants sont en isolement, et, à mon avis, dans le noir total, ce n'est pas très clair. Ils discutent, mais leur conversation n'est pas fluide, s'arrête brusquement, repart sur un autre sujet : difficile à suivre.

Je poursuis, mais la narration est tout aussi alambiquée. Je ne parviens pas à entrer dans l'histoire ni dans la musique de l'auteur.

A la page 150, après un essai de lecture en survol, j'abdique.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/07/08/24416999.html