De sa naissance au crépuscule de son existence, voici la longue et tumultueuse vie d'Archie, la fouine boiteuse, racontée de « sa propre plume ».

Fable animalière ? Conte philosophique ? Ce livre est un peu des deux, mais il est surtout très bon ! Plusieurs sujets abordés, comme : le sens de la vie, la mort, la dureté de l’existe, dieu, etc. En ne perdant en aucun cas le lecteur.

217 pages dans un monde animal à la fois cruel et émouvant, juste et insoutenable.

Un premier roman particulièrement singulier, tendre, drôle, lucide, que j’ai dévoré avec beaucoup de plaisir.

Wendell

La Cité. Elle a un nom mais personne, ou si peu, ne l’utilise. Gigantesque métropole, dont les quartiers sont le champ de bataille privilégié des Maisons - des grandes familles corrompues - dirigées par des Ducs et Duchesses.

Nox, jeune homme poète et joueur aux origines troubles, vit dans le Quartier du port. De par son héritage et sa connaissance aigüe de sa ville, il se retrouve pris dans les intrigues politico-économiques de sa Maison.
Pas facile, en plus de cela, d’assumer une sœur jumelle instable et un pouvoir lui permettant de pénétrer dans une version parallèle fantôme de la Cité.

Une silk-fantasy aux références assumées et à la cruauté implacable, une héroïne qui s'extirpe de sa condition par sa volonté et son travail acharné, une écriture léchée servie par un humour savamment dosé dans les dialogues, tous les ingrédients sont réunis pour une lecture de qualité.

Une preuve de plus que la bonne fantasy n'a que faire des modèles et des cycles sans fin. Un chef d'œuvre !

Malgré l'extraordinaire légende qui circule à son sujet, le Funiculi funicula n'est pas un lieu très fréquenté puisque pour retourner dans le passé, il faut respecter à un certain nombre de règles contraignantes.

Dans ce café assez particulier, nous faisons connaissance avec divers personnages, qui vont se succéder au rythme du « Ding-Dong » de la porte d'entrée. De jour en jour, avec subtilité, leurs personnalités se dévoilent, leurs blessures nous touchent, leurs histoires nous subjuguent et nous emportent dans un torrent d’émotions.

Claude Eatherly, pilote vétéran, a lâché une bombe sur Hiroshima et mit fin à la guerre. Pour l’Amérique, il est un héros. Pour lui, il est un meurtrier de masse. Dans sa tête, une jeune fille le harcèle, fantôme de son crime et rappel permanent de sa culpabilité.
Tandis qu’un homme s’effondre, perdant ses valeurs et ses repères, sa famille et sa hiérarchie s’éloignent peu à peu, faisant passer un soldat avec une conscience pour un dangereux déséquilibré.
Avec délicatesse et pudeur, Sébastien Spitzer s’empare d’un sujet déjà hautement romanesque pour le ramener à sa juste place : un homme qui souffre d’un crime trop grand pour son âme.
Un roman poignant et passionnant.
Simon