sandrine57

Lectrice compulsive d'une quarantaine d'années, mère au foyer.

Goodbye my life

Glénat Manga

6,99
Conseillé par
6 janvier 2013

Souvenirs de demain est un recueil de cinq nouvelles qui traitent de sujets aussi variés que la voyage dans le temps, la vie après la mort ou le travail de mangaka. Très différentes les unes des autres, on y retrouve tout de même dans chacune d'elles la douceur du trait et la pointe de cruauté qui sont la marque d'Ayuko, une auteure à l'imagination débordante qui ne s'interdit rien, ni le fantastique, ni la science-fiction, ni les sujets plus prosaïques.
Le problème est que le format court empêche de s'attacher aux personnages et même si Ayuko sait raconter une histoire en quelques planches, on peut regretter qu'elle n'approfondisse pas le sujet. Certaines nouvelles méritaient d'être développées plus longuement, du coup on reste un peu sur sa faim...

Conseillé par
5 janvier 2013

Les élèves de St Kleio sont stupéfaits de constater que l'attaque dont ils sont victimes est menée par d'anciens élèves, des clones tout comme eux! Puis la surprise cède la place à l'effroi quand vient le moment de compter les morts. Bon nombre de leurs camarades ont péri et, une fois le bref hommage de l'école rendu, c'est le temps des questions pour Shiro et ses amis.


Une attaque-éclair, des morts, des suicides, ce quatrième tome commence sur les chapeaux de roues! Mais une fois le calme revenu, l'action a du mal à avancer. Certes, certains clones se révèlent. C'est le cas par exemple du jeune Hitler. Jusque là, il était doux et réservé, à mille lieues de son original, mais la proximité du drame et de la mort semble l'avoir réveillé et il prend conscience de la portée de son pouvoir. La façon dont il va évoluer pose la question du but de certains clonages. Le nouveau Hitler a-t-il été crée pour racheter les erreurs du passé? Et si non, ne représente-t-il pas un énorme danger? Quant à Shiro, on n'en sait toujours pas plus à son sujet. Un de ses prédécesseurs a bien été arrêté mais les révélations tardent à venir. Peut-être dans le prochain tome...
Afterschool charisma développe une idée originale et intéressante mais le rythme est un peu trop lent pour véritablement accroché le lecteur. Les tomes s'enchaînent sans déplaisir mais sans réel engouement. A suivre surtout pour connaitre le fin mot de l'histoire.

5

Delcourt

7,29
Conseillé par
4 janvier 2013

Un seul face à face a suffi à Nana O. et Ren pour savoir que leur séparation n'a rien changé à leurs sentiments et ils filent à nouveau le parfait amour. La jeune fille est heureuse et pour remercier Nana K. elle invite Takumi à l'appartement, le membre des Trapnest que sa colocataire préfère entre tous. Le jeune homme a une réputation de séducteur mais Nana K. laisse la raison de côté et cède à ses avances.


L'aventure continue pour les deux amies venues tenter leur chance à Tokyo. Nana O. se laisse aller au bonheur dans les bras de Ren mais on imagine déjà que leur amour va être chahuté par leurs carrières. Si Trapnest connait déjà le succès, Nana ne va pas en rester là avec son groupe et a bien l'intention de faire de Blast, un concurrent sérieux. Des dissensions vont-elles perturber la sérénité du couple de rockeurs? A suivre.
Nana K., quant à elle, partage la joie de son amie mais ne veut pas demeurer en reste. Il lui faut un amoureux! Nobu, l'ami fidèle de Nana O. pourrait bien faire l'affaire mais c'est finalement sur Takumi le play-boy qu'elle jette son dévolu. Elle passe la nuit avec lui mais peut-il y avoir une suite à ce coup d'un soir? La jeune fille a fait taire ses scrupules mais hésite à se confier à son amie de peur d'être jugée....
Encore un tome riche en émotions. Nana O. est toujours plus attachante. On apprécie la pudeur de ses sentiments et sa façon de manifester son attachement et sa reconnaissance à son amie. Nana K. est fidèle à elle-même : une écervelée avec un coeur d'artichaut. Mais elle sait être touchante quand elle se préoccupe des autres au lieu d'elle-même.
Un manga dont chaque tome apporte une pierre à l'édifice, on a toujours envie d'en savoir plus sur la vie des deux Nana et de ceux qui les entourent.

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3 janvier 2013

Quand martin Ladouceur revient en conquérant à Montréal le soir du 24 décembre, il est sûr de lui, auréolé de sa gloire de champion de hockey sur glace. Mais la ville a oublié ses exploits pour ne retenir que ses frasques passées, ses excès, ses troisièmes mi-temps retentissantes, ses nuits de sexe et d'ivresse. Les ordres du club sont clairs : "Ladouce" doit rester bien sagement dans sa suite, sans boire, sans recevoir de femmes de petite vertu et arriver frais et dispos à l'entraînement après Noël. Seul pour la première fois de sa vie, dans un palace désert, Martin va aller à la rencontre de lui-même grâce à un chauffeur de taxi philosophe et un petit garçon qui pourrait être le sien.

Un sportif au physique impressionnant, un noceur pour qui la vie est une fête permanente, un célibataire endurci qui n'a jamais voulu fonder une famille, tel est Martin Ladouceur qu'on imagine tout en force et en muscles. Et pourtant, nuit de Noël oblige, il y a beaucoup de douceur, de tendresse et d'humour dans ce récit qui se lit comme un conte. Au contact d'un petit garçon fan des tortues ninjas, le hockeyeur va se découvrir la fibre paternelle, la brute épaisse va ouvrir son coeur et rêver d'un avenir différent de celui qu'on lui a tracé. Car c'est un peu le parcours des sportifs de haut niveau que l'on appréhende au fil du récit. Révélés très jeunes, ils ne vivent que par et pour leur sport. Chouchoutés par leur club, ils intègrent un monde où l'argent coule à flots et les filles sont faciles. Pris en charge, infantilisés, ils atteignent l'âge de la retraite sans avoir vraiment vécu et se rendent compte que leur carrière, aussi brillante soit elle, est très vite oubliée au profit des exploits d'un nouveau jeune prodige. Le constat peut être amer mais le roman ne l'est pas! Au contraire, c'est une bouffée de fraîcheur et d'optimisme. Il est touchant ce Martin Ladouceur et on lui souhaite le meilleur pour la suite. Une belle lecture, idéale pour accompagner les fêtes de fin d'année.

Conseillé par
2 janvier 2013

En Corée, la majorité est fixée à dix-neuf ans et Dong-Hwi sait qu'il lui reste un an pour profiter de son enfance avant d'aborder l'âge adulte. Yuni, elle, a déjà vingt ans mais un accident à quelques jours du bac l'a empêchée d'obtenir son diplôme et d'intégrer l'université. Inscrite dans un institut privé, elle recommence son année de terminale avec l'impression d'être restée coincée dans l'enfance. Son seul réconfort, elle le trouve en compagnie des chats errants qu'elle nourrit durant sa pause déjeuner. C'est comme cela qu'elle fait la connaissance de Dong-Hwi, lui aussi grand amoureux de ces félins débrouillards qui luttent pour leur survie dans un monde hostile.


Avec Dix-huit et vingt ans, je fais ma première incursion dans le monde du manwha, la version coréenne du manga. Première surprise, il y a de la couleur! Et il faut bien avouer que c'est un gros plus. Le papier glacé, les couleurs, les dessins tout en nuances ajoutent à l'impression de douceur qui plane tout au long des pages.
Voilà pour la forme. Le fond, quant à lui, traite des questionnements de deux jeunes gens à propos de leur avenir et de leur prochain passage dans l'âge adulte. Au contact des chats errants qui luttent chaque jour pour trouver de la nourriture ou se protéger des intempéries mais ne sont jamais à l'abri de la méchanceté des habitants du quartier ou d'un accident de voiture, Dong-Hwi et Yuni puisent le courage de faire face à l'adversité sans se plaindre. Sans être mièvre, c'est tout de même un peu naïf et cela devient vite lassant.
Ce manwha qui avait tout pour me plaire ne m'a pas totalement convaincue. J'en garde la beauté des dessins et des couleurs, une ambiance douce et mélancolique, des chats très mignons mais une histoire trop plate qui s'adresse sans doute à un jeune public (dont je ne fais hélas plus partie).