- EAN13
- 9782226430144
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 03/04/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Décapitées
Trois femmes dans l'Italie de la Renaissance
Elisabeth Crouzet-Pavan, Jean-Claude Maire Vigueur
Albin Michel
Autre version disponible
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Papier - Albin Michel 24,00
Entre 1391 et 1425, trois femmes sont décapitées sur ordre de leurs maris.
Épouses de trois des plus grands seigneurs de l’Italie de la Renaissance –
Mantoue, Milan, Ferrare –, Agnese Visconti, Beatrice de Tende et Parisina
Malatesta sont exécutées pour cause d’adultère. Pourtant, aucune femme
infidèle ne subissait alors un tel châtiment et, autre étrangeté, loin de
dissimuler ces mises à mort, les trois seigneurs les rendent au contraire
publiques. Il y a là une énigme historique qu’Élisabeth Crouzet-Pavan et Jean-
Claude Maire Vigueur entendent bien élucider.
Ces trois femmes ont certes trahi les liens du mariage, mais elles sont
surtout coupables d’avoir tenté de prendre une part active aux grandes
innovations politiques et culturelles de leur temps. Elles sont châtiées pour
avoir voulu transgresser le statut traditionnellement effacé de « l’épouse du
seigneur. En les faisant périr, leurs maris réaffirment symboliquement leur
pouvoir de princes.
Cette enquête passionnante sur les mœurs, les pratiques culturelles et
l’autorité des seigneuries florissantes de la Renaissance italienne est aussi
une contribution importante à l’histoire des femmes. C’est l’Italie de la
première Renaissance, l’Italie des violences des hommes, mais aussi de
l’humanisme naissant et de la passion pour les arts, qui est au cœur de ces
trois tragédies féminines.
Épouses de trois des plus grands seigneurs de l’Italie de la Renaissance –
Mantoue, Milan, Ferrare –, Agnese Visconti, Beatrice de Tende et Parisina
Malatesta sont exécutées pour cause d’adultère. Pourtant, aucune femme
infidèle ne subissait alors un tel châtiment et, autre étrangeté, loin de
dissimuler ces mises à mort, les trois seigneurs les rendent au contraire
publiques. Il y a là une énigme historique qu’Élisabeth Crouzet-Pavan et Jean-
Claude Maire Vigueur entendent bien élucider.
Ces trois femmes ont certes trahi les liens du mariage, mais elles sont
surtout coupables d’avoir tenté de prendre une part active aux grandes
innovations politiques et culturelles de leur temps. Elles sont châtiées pour
avoir voulu transgresser le statut traditionnellement effacé de « l’épouse du
seigneur. En les faisant périr, leurs maris réaffirment symboliquement leur
pouvoir de princes.
Cette enquête passionnante sur les mœurs, les pratiques culturelles et
l’autorité des seigneuries florissantes de la Renaissance italienne est aussi
une contribution importante à l’histoire des femmes. C’est l’Italie de la
première Renaissance, l’Italie des violences des hommes, mais aussi de
l’humanisme naissant et de la passion pour les arts, qui est au cœur de ces
trois tragédies féminines.
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