Blonde
EAN13
9782234085299
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
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Blonde

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« L’auteur de Rien de grave aime Blonde parce que c’est l’une de ses
obsessions : avoir tout et finir avec rien. »
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche, 17 juillet 2008.


Blonde ne ressemble à aucun livre de Joyce Carol Oates. Avec cette oeuvre
monumentale et baroque, qu’elle compose à partir des fantasmes que lui inspire
Marylin Monroe, l’écrivain a ainsi marqué de son empreinte un genre inédit :
la « bio-fiction ». Construite en cinq actes, cette tragédie est écrite sur
deux modes : l’un narratif et réaliste, l’autre surréaliste, fait de visions
et d’hallucinations. Un peu comme si la folie d’une Marylin starifiée venait
interrompre les voix de différents personnages tentant de raconter son
histoire. Au sein de ce choeur, on entend le souffle gracile et timide de
Norma Jean, l’enfant blessée et perdue que Marylin a dû être, obsédée par le
pouvoir de destruction et la fragilité de sa mère.
C’est donc la part d’ombre de ce personnage devenu mythique qui a inspiré
Joyce Carol Oates : « Je n’ai pas décidé de faire un livre sur Marilyn Monroe.
C’est en découvrant une photo de Norma Jean prise en 1944 quand elle avait
dix-sept ans que j’ai eu envie d’écrire sur cette jeune fille ordinaire,
quelconque, une Américaine typique avec ses cheveux foncés et son visage rond,
qui ne ressemblait en rien à Marilyn Monroe. […] C’est grâce et à cause
d’Hollywood qu’elle s’est métamorphosée, qu’elle est devenue un miracle. Ce
qui compte pour moi, c’est la vie privée de Norma Jean, comment cette vie
privée s’est transformée en produit. »
Quand on sait que c’est à sa mère que Joyce Carol Oates a pensé en découvrant
cette photo des jeunes années de Marilyn, on a très envie d’entendre l’auteur
de Mauvaise fille nous raconter en quoi la lecture de Blonde a été pour elle
d’une telle importance.
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