- EAN13
- 9782253089681
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 09/02/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (préface, notes, dossier sur l'oeuvre, chronologie et
bibliographie)
Lorsque Gide découvrit Le Cousin Pons, ce fut, dit-il, "dans le ravissement,
dans l'extase, ivre, perdu..."; "... c'est peut-être, de tant de
chefs-d'oeuvre de Balzac, celui que je préfère : c'est en tout cas celui que
j'ai le plus souvent relu".
Et le livre, en effet, suscite la compassion aussi bien que l'effroi. Quand en
1847 Balzac le fait paraître, il constitue, après La Cousine Bette, le second
volet des Parents pauvres où résonne le destin de grands coeurs injuriés.
Vieux musicien gourmand, collectionneur d'oeuvres d'art bientôt cerné par la
haine des plus vils intrigants d'en haut comme d'en bas, guetté par la mort
mais lié à Schumcke d'une indéfectible amitié - un moment le livre eut pour
titre Les Deux Musiciens -, le cousin Pons est la figure finalement sublime
d'un roman sombre, travaillé par la dérision et l'angoisse, mais que l'humour
et la drôlerie éclairent pour en faire également - le mot est de Balzac - une
"comédie terrible".
bibliographie)
Lorsque Gide découvrit Le Cousin Pons, ce fut, dit-il, "dans le ravissement,
dans l'extase, ivre, perdu..."; "... c'est peut-être, de tant de
chefs-d'oeuvre de Balzac, celui que je préfère : c'est en tout cas celui que
j'ai le plus souvent relu".
Et le livre, en effet, suscite la compassion aussi bien que l'effroi. Quand en
1847 Balzac le fait paraître, il constitue, après La Cousine Bette, le second
volet des Parents pauvres où résonne le destin de grands coeurs injuriés.
Vieux musicien gourmand, collectionneur d'oeuvres d'art bientôt cerné par la
haine des plus vils intrigants d'en haut comme d'en bas, guetté par la mort
mais lié à Schumcke d'une indéfectible amitié - un moment le livre eut pour
titre Les Deux Musiciens -, le cousin Pons est la figure finalement sublime
d'un roman sombre, travaillé par la dérision et l'angoisse, mais que l'humour
et la drôlerie éclairent pour en faire également - le mot est de Balzac - une
"comédie terrible".
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