L’intérêt général en partage, La reconnaissance d’utilité publique des associations en République, 1870-1914
EAN13
9782724641875
Éditeur
Presses de Sciences Po
Date de publication
Collection
Académique
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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L’intérêt général en partage

La reconnaissance d’utilité publique des associations en République, 1870-1914

Presses de Sciences Po

Académique

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Les années 1870 voient, en France, l’invention du service public au sens où
nous l’entendons aujourd’hui. Les républicains au pouvoir assignent à l’État
de nouvelles missions – éducatives, culturelles, sociales – qui visent à
répondre aux besoins inédits d’une société confrontée à l’industrialisation
mais aussi à ancrer la République dans un pays où l’Église catholique
maintient son influence à travers ses activités scolaires et charitables. La
République consacre ainsi la prétention de l’État à incarner et mettre en
œuvre l’intérêt général. Les républicains n’ont cependant pas les moyens de
leurs ambitions. Ils ne peuvent pas – et pour beaucoup d’entre eux ne
souhaitent pas – financer tous leurs projets par l’impôt. La IIIe République
offre ainsi une image contrastée : elle voit un développement sans précédent
du secteur privé non lucratif, qu’elle cherche à encadrer en décrétant
certaines associations d’« utilité publique ».
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