- EAN13
- 9782710789062
- ISBN
- 978-2-7107-8906-2
- Éditeur
- TCHOU/La Nuée Bleue
- Date de publication
- 09/03/2017
- Nombre de pages
- 302
- Dimensions
- 19,2 x 14,2 x 2,5 cm
- Poids
- 348 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Baldamus ou le diable aux trousses
De Oscar Wohrle
Traduit par Joseph Groll, Damien-Guillaume Audollent
TCHOU/La Nuée Bleue
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En 1913, à 23 ans, Oskar Wöhrlé publie ce passionnant roman autobiographique, qui est le récit de la rébellion du jeune Baldamus et de ses années de vagabondage dans le contexte tendu qui régnait avant 1914 entre la France et l’Allemagne. De l’Alsace à l’Italie, en passant par Paris et Marseille, Baldamus endure la faim et la misère des vagabonds avec le regard d’un Rimbaud, à la fois poète et mauvais garçon. Pour échapper à la faim, il s’engage dans la Légion étrangère, voit les atrocités de la guerre coloniale en Algérie. Très bien accueilli par la critique et le public, ce livre a connu un énorme succès dans l’Allemagne d’avant 1933, avec de multiples rééditions et plus de 100 000 exemplaires vendus.
Ce roman autobiographique s’inscrit dans la naissance d’une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux États-Unis (À la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même expérience de l’errance dans l’univers des clochards et des trimardeurs, où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.
Traduit de l’allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent
Ce roman autobiographique s’inscrit dans la naissance d’une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux États-Unis (À la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même expérience de l’errance dans l’univers des clochards et des trimardeurs, où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.
Traduit de l’allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent
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