- EAN13
- 9782221102626
- ISBN
- 978-2-221-10262-6
- Éditeur
- Robert Laffont
- Date de publication
- 10/03/2005
- Nombre de pages
- 311
- Dimensions
- 24 x 15,2 x 2,6 cm
- Poids
- 474 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- russe
- Code dewey
- 947.084
- Fiches UNIMARC
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Journal d'une écolière soviétique
De Nina Lougovskaia
Traduit par Viviane Mikhalkov
Préface de Stéphane Courtois
Robert Laffont
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Nina Lougovskaïa, la nouvelle Anne Frank.
Arrêtée à l'âge de dix-neuf ans, en 1937, Nina Lougovskaïa a passé cinq années au Goulag et sept années en Sibérie pour complot contre la vie de Staline. Pour preuve de sa culpabilité (et de celle de toute sa famille), le NKVD (futur KGB) a produit trois cahiers d'école trouvés dans sa chambre lors d'une perquisition: le journal intime de la jeune fille. Nina avait quatorze ans quand elle a commencé à écrire. Un jour, Nina rêve sur la nuque d'un joli garçon placé devant elle au cours de physique; le lendemain, elle se désespère de voir la Russie soviétique tourner à la dictature... Le contraste violent entre les deux visages de la femme-enfant confère à ce récit unique une force poignante, inoubliable; un document étonnamment proche du "Journal" d'Anne Frank: même précocité, même lucidité et même émouvant mélange entre les espoirs d'enfant et la terreur politique. La réaction des agents du NKVD chargés de compulser ces pages griffonnées par une adolescente est tout aussi passionnante que le récit lui-même: les passages considérés comme antistaliniens ont été soulignés; ce sont eux qui seront retenus à charge contre la famille de Nina. Une famille déjà fichée depuis longtemps. Opposant de l'extrême gauche, le père de Nina avait été arrêté une première en fois en 1932, puis interdit de séjour à Moscou et contraint de se réfugier dans la clandestinité. On comprend alors pourquoi Nina témoigne, au milieu même de ses amourettes, d'une conscience politique hors du commun.
Arrêtée à l'âge de dix-neuf ans, en 1937, Nina Lougovskaïa a passé cinq années au Goulag et sept années en Sibérie pour complot contre la vie de Staline. Pour preuve de sa culpabilité (et de celle de toute sa famille), le NKVD (futur KGB) a produit trois cahiers d'école trouvés dans sa chambre lors d'une perquisition: le journal intime de la jeune fille. Nina avait quatorze ans quand elle a commencé à écrire. Un jour, Nina rêve sur la nuque d'un joli garçon placé devant elle au cours de physique; le lendemain, elle se désespère de voir la Russie soviétique tourner à la dictature... Le contraste violent entre les deux visages de la femme-enfant confère à ce récit unique une force poignante, inoubliable; un document étonnamment proche du "Journal" d'Anne Frank: même précocité, même lucidité et même émouvant mélange entre les espoirs d'enfant et la terreur politique. La réaction des agents du NKVD chargés de compulser ces pages griffonnées par une adolescente est tout aussi passionnante que le récit lui-même: les passages considérés comme antistaliniens ont été soulignés; ce sont eux qui seront retenus à charge contre la famille de Nina. Une famille déjà fichée depuis longtemps. Opposant de l'extrême gauche, le père de Nina avait été arrêté une première en fois en 1932, puis interdit de séjour à Moscou et contraint de se réfugier dans la clandestinité. On comprend alors pourquoi Nina témoigne, au milieu même de ses amourettes, d'une conscience politique hors du commun.
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