Nom de code Neptune

26,40

Le Débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, passe à juste titre pour un des grands tournants de la Seconde Guerre mondiale – à tel point que dans l’esprit de beaucoup de Français le reste de la guerre ne fut qu’une formalité. Or, il n’en est rien. Si le Débarquement fut un de ces moments où se forgent les légendes, la bataille qui s’ensuivit, connue sous le nom de bataille de Normandie, fut autrement plus longue, difficile, émaillée d’atrocités – et décisive. En effet, une défaite alliée aurait eu des conséquences géopolitiques majeures pour l’Europe, car rien alors n’aurait pu empêcher l’Armée rouge de pousser jusqu’à l’Atlantique. Or, Antony Beevor révèle, pour la première fois, à quel point le désordre, l’improvisation, les erreurs stratégiques et tactiques, l’impréparation de leurs troupes faillirent coûter leur victoire aux Alliés. Seule leur écrasante supériorité aérienne leur permit de l’emporter – mais à quel prix, notamment en vies civiles françaises et en morts accidentelles dans leurs propres rangs !

  D-Day et la bataille de Normandie est le premier livre d’« historical narrative » à l’anglo-saxonne sur ces trois mois de guerre totale publié en France depuis Le Jour le plus long, de Cornelius Ryan, qui date de 1959. Antony Beevor a pu consulter des archives rendues publiques aux États-Unis et en Angleterre en vertu des délais de prescription, mais aussi des documents inédits allemands, français et canadiens, et retrouver nombre d’enregistrements originaux, dont les « débriefings » des soldats américains enregistrés à chaud par le service d’information des armées, ce qui lui a permis de croiser les témoignages et d’approcher au plus près le vécu des combattants sur le terrain. C’est à une reconstitution entièrement nouvelle et à rebours des mythes dominants qu’il nous convie, en maniant comme lui seul sait le faire le « zoom » : tantôt au plus près de l’action sur le terrain pour montrer, tantôt avec du recul pour expliquer.


Nouvelles armes, déclin des batailles navales, apparition des conflits dits " asymétriques "... Au XXe siècle, les guerres ont changé de nature. Et les deux conflits mondiaux ont, à eux seuls, provoqué la mort de 90 millions de personnes. Cet ouvrage très documenté revient sur ce siècle si meurtrier.
Ce livre reportage nous rappelle combien ce XXe siècle, qui vit se fracasser les uns contre les autres des nations, des empires et des régimes totalitaires, fut violent. Parallèlement aux photos publiées dans cet ouvrage, les textes analysent les causes des affrontements et en éclairent les mécanismes. Pour s'opposer à cet adage fatal qui dit que la seule chose qu'on retient de l'Histoire est qu'on n'en retient rien.


Savez-vous  que le plus jeune participant au Débarquement avait tout juste douze ans  ? Que parmi les parachutistes britanniques il y avait... un chien  ? Que deux sous-marins guidèrent les Alliés avant qu’ils ne débarquent sur les plages  ? Que des Indiens Comanches cryptaient et transmettaient des messages codés  ? Savez-vous pourquoi les parachutistes américains criaient «  Geronimo  » avant de sauter  ? Et pour quels faits de bravoure un pigeon prénommé Gustav a-t-il été décoré par les Anglais après la guerre  ?

Autant d’anecdotes inédites et de récits insolites qui ont, eux aussi, contribué à l’Histoire du 6 juin 1944. Des faits qui, pour la plupart étaient inconnus et sont révélés grâce à un important travail de recherche historique.

Ce livre offre un autre regard sur «  le jour le plus long  » qui a changé le cours de l’Histoire de la France et du monde.


Yves Lecouturier

Éditions Ouest-France

5,90

Réédition de la version française 9782737349263 avec une nouvelle maquette, nouvelle couverture, de nouvelles images. Entre le 6 juin et le 21 août 1944 a lieu en Normandie la plus grande opération combinée jamais réalisée et l’une des plus meurtrières. Mais cette bataille, longue de près de trois mois, fut la clé pour la libération de l’Europe. Dans cet ouvrage, l’auteur nous explique les principales phases du déroulement de cette bataille avec une iconographie très forte, de nouvelles images colorisées, des cartes et une maquette riche et colorée.


Pierre de Taillac éditions

24,90

On l’oublie très souvent, mais les hommes du Commando Kieffer ne sont pas les seuls Français à avoir pris part au Débarquement de Normandie.

Le 6 juin 1944, 38 parachutistes français sautent sur les arrières de l’ennemi ou sont déposés par planeurs. À l’aube, 177 fusiliers marins commandos posent les premiers le pied sur la plage de Sword Beach tandis que sur mer, douze navires français, avec à leur bord plus de 2 600 marins, participent aux escortes et au bombardement des défenses côtières. Dans les airs, 227 aviateurs français sont engagés dans des missions de chasse aérienne, de bombardement ou de dépôt de rideaux de fumée pour camoufler l’armada.

Ce livre, fruit de découvertes inédites dans les archives militaires françaises et britanniques, archives privées et souvenirs des témoins, dévoile pour la première fois l’ampleur de la participation française à l’opération Overlord.



Historien, Benjamin MASSIEU étudie la Seconde Guerre mondiale et particulièrement l’histoire de la France Libre et de la Libération. Auteur notamment d’une biographie de Philippe Kieffer saluée par la critique (Philippe Kieffer, chef des commandos de la France Libre, 2014) et récompensée par la médaille de l’Académie de Marine, le prix « Beau livre » de Marine & Océans et la mention du jury du prix littéraire de la Résistance, il publie aujourd’hui, au terme de deux années de recherches, cet ouvrage inédit sur la participation française aux opérations du 6 juin 1944.